Les champignons mycorhiziens existent depuis l’apparition des premières plantes sur la terre ferme, il y a plus de 450 millions d’années. Ils forment une étroite symbiose avec les racines des plantes. On les appelle mycorhizes du greck "mukés", qui signifie champignon et "rhiza," qui veut dire racine.
Les mycorhizes forment un réseau de filaments reliés aux racines des végétaux qui puisent dans le sol les nutriments qui, autrement, seraient inaccessibles au système racinaire. Cette alliance champignon-plante a pour effet de stimuler la croissance et de favoriser le développement rapide des racines.
À titre d’exemple, une plante qui pousse dans un pot d’un litre peut développer
un kilomètre d’hyphes (fins filaments) ce qui lui donne accès à l'eau et aux
nutriments du sol par de très petits pores. |
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Ils rendent également la plante moins sensible aux agents pathogènes du sol et à d'autres stress environnementaux comme la sécheresse et la salinité. En retour, la plante fournit des glucides et d’autres nutriments aux champignons. Ceux-ci utilisent les hydrates de carbone pour leur croissance ainsi que pour synthétiser et excréter des molécules comme la glomaline (glycoprotéine). La libération de glomaline dans le sol environnant se traduit par une meilleure structure du sol et une teneur plus élevée en matière organique.
Toutefois, dans les sols perturbés par l’activité humaine, la quantité de mycorhizes chute drastiquement et leur nombre se retrouve insuffisant pour produire un effet significatif sur la croissance et la santé des végétaux; d’où l’importance de combler cette carence. |
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